Paul Marteau, "actualisateur" de la version de Conver et signataire de la version sur laquelle nous travaillons semble aussi avoir sa logique d'incorporation à l'œuvre. Signalons, pour commencer qu'un marteau est un instrument à main et nous nous retrouvons à nouveau dans le domaine de la manipulation d'un outil. Les deux auteurs deviennent confrères dans la manipulation !

Quant à la langue des oiseaux présente dans le Tarot, le nom de Marteau semble directement vouloir nous l'évoquer, puisque ce terme désigne également "un des osselets de l'oreille dont la tête s'articule avec l'enclume". Non seulement le sens de l'ouïe se cache ainsi derrière ce nom d'outil, mais surtout on introduira une légère modification dans l'entendement pour comprendre cet osselet comme celui dont "la tête s'articule avec l'en plume".

L'articulation en plume, c'est une évocation directe du langage de ce qui porte plumes, et donc de la langue des oiseaux. La tête qui s'articule avec l'en plume, c'est le travail de l'esprit pour parler la langue des oiseaux, adapter l'écrit.

Par ailleurs, cet osselet n'est en fait qu'un morceau de squelette. Or le squelette, c'est aussi l'ossature, et au figuré, la charpente, la trame. D'os entrant dans la composition de l'ossature en l'être, le marteau devient composant de la trame de lettres. Il devient selon le dictionnaire, en tant qu'ossature : "Partie essentielle et résistante qui soutient un tout".

Il se trouve que Paul Marteau a justement opéré quelques changements dans les lettres des arcanes, on peut donc tout à fait déduire que son rôle à consisté à éclaircir la trame en lettres, et que son œuvre s'inscrit dans les plans d'un Tout commencé avec Conver. Pour conforter cet apport du Marteau dans l'armature du Tarot, on se référera à un autre nom propre en rapport avec un marteau : Thor (au nom proche de Thora lui-même peu éloigné de Tarot), dieu germanique du tonnerre.

D'une part, parce que ce dernier avait pour arme un marteau, ce qui nous évoque bien cet instrument comme qualifiant ce qui est armé (dans le cadre de l'armature en lettres, cette dernière est armée dans le même sens que le béton assurant l'ossature des édifices). D'autre part, parce qu'avec le Dieu du Tonnerre, à nouveau le Marteau évoque le fracas aux oreilles. Avec le tonnerre comme "air qui tonne" et son d'origine supérieur, on retrouve le sens de l'ouïe comme primordial dans la symbolique du marteau associé à un nom propre.

Par ailleurs, marteau et enclume, nous évoquent le travail du forgeron et donc le travail des métaux. Autrement dit, ces outils nous suggèrent le travail alchimique. Or, au delà de l'apport quant à la trame en lettres, Paul Marteau a également opéré des rectifications dans les dessins.

Cependant celles-ci ont essentiellement porté sur les couleurs, réduisant en très grande partie l'utilisation des tons or et argent, présents en grandes surfaces dans la version de Conver. Ces deux couleurs forment justement, dans le langage des blasons (qui nous le savons avec les boucliers du couple Impériale nous apprend beaucoup sur la langue des oiseaux), le groupe des métaux (par opposition aux émaux).

Le travail de Marteau se montre de plus en plus alchimique en tant que réel travail sur les métaux ! L'empreinte de Paul Marteau rattache alors visiblement le jeu à la tradition alchimique, désignant ainsi le Tarot comme un support pour perpétuer le Savoir. Pour les alchimistes, les initiés à Nicolas Flamel, Paul Marteau devient tout aussi parlant que Nicolas Conver.

Sans compter que forger, travail de mise en forme du métal, évoque directement l'idée de former. Paul Marteau ne se cache alors plus comme Maître dans l'initiation. Il devient celui qui forme, et nous connaissons son lieu d'enseignement, c'est l'école du Savoir, celle où s'initie le grimaud qui fait éditer, qui fait "étudier". Le petit écolier sera ainsi formé par le Marteau, et il en est bien ainsi dans le "ça voir" puisque pour s'élever l'ignorant doit déceler le "se crée" dans "les desseins", en s'élevant au delà de l'apparence immédiate "en lettres", dans un son fracassé digne du "tonne air".

Rappelons aussi que les premières œuvres du forgeron étaient essentiellement des armes (où l'on retrouve ce qui permet d'être armé), des épées et des sabres, autrement dit des lames. Mettre en forme des lames par le travail du marteau, voilà qui s'accorde tout à fait avec le dessin des lames par Paul Marteau ! Ce dernier semble vraiment avoir sa réelle place dans l'entendement de l'œuvre.

D'ailleurs pour que les lames (épées et sabres) soient entièrement formées, l'enclume est indispensable ! Avec l'en plume qui se cache derrière le fracas de la forge, on se rend compte à quel point il faut être à l'écoute pour déceler les véritables formes dessinées par le Marteau.

En d'autres termes la lame ne montre son réel aspect que par un travail sur l'en plume, sur l'écoute des bruits dans l'élaboration de la lame !. Les coups du marteau qui sculptent la matière, c'est, en ce qui nous concerne, "les dessins selon les ordres", les mots qui prennent formes à partir des images.

Enfin, signalons d'ores et déjà, pour conclure sur les formes du métal, qu'une anagramme de "métal" est "le Mat". Or, nous avons justement un arcane qui porte ce nom, et l'étude du Tarot va nous montrer à quel point cette lame, pas encore entièrement formée puisqu'il lui manque le nombre (la case du haut qui est vide), rentre en compte dans la formation du Tarologue.

Pour finir sur le marteau, on s'attachera à un dernier sens du langage franc pour bien percevoir les mécanismes en place dans le Tarot de Marseille. Défini également comme "Heurtoir fixé au vantail d'une porte", on comprend, on entend, à travers celui-ci, que la prise en main du jeu de Tarot permet d'ouvrir des portes : celle condamnée, visible dans le gibet du Pendu, ou celles à connaître par "l'eau culte" pour voir certains "pas sages" (la Papesse, le Pape, l'Hermite).

Paul Marteau,"actualisateur"de la version de Conver et signataire de la version sur laquelle nous travaillons semble aussi avoir sa logique d'incorporation à l'œuvre. Signalons, pour commencer qu'un marteau est un instrument à main et nous nous retrouvons à nouveau dans le domaine de la manipulation d'un outil. Les deux auteurs deviennent confrères dans la manipulation !
Quant à la langue des oiseaux présente dans le Tarot, le nom de Marteau semble directement vouloir nous l'évoquer, puisque ce terme désigne également"un des osselets de l'oreille dont la tête s'articule avec l'enclume". Non seulement le sens de l'ouïe se cache ainsi derrière ce nom d'outil, mais surtout on introduira une légère modification dans l'entendement pour comprendre cet osselet comme celui dont"la tête s'articule avec l'en plume".
L'articulation en plume, c'est une évocation directe du langage de ce qui porte plumes, et donc de la langue des oiseaux. La tête qui s'articule avec l'en plume, c'est le travail de l'esprit pour parler la langue des oiseaux, adapter l'écrit.
Par ailleurs, cet osselet n'est en fait qu'un morceau de squelette. Or le squelette, c'est aussi l'ossature, et au figuré, la charpente, la trame. D'os entrant dans la composition de l'ossature en l'être, le marteau devient composant de la trame de lettres. Il devient selon le dictionnaire, en tant qu'ossature :"Partie essentielle et résistante qui soutient un tout".
Il se trouve que Paul Marteau a justement opéré quelques changements dans les lettres des arcanes, on peut donc tout à fait déduire que son rôle à consisté à éclaircir la trame en lettres, et que son œuvre s'inscrit dans les plans d'un Tout commencé avec Conver. Pour conforter cet apport du Marteau dans l'armature du Tarot, on se référera à un autre nom propre en rapport avec un marteau : Thor (au nom proche de Thora lui-même peu éloigné de Tarot), dieu germanique du tonnerre.
D'une part, parce que ce dernier avait pour arme un marteau, ce qui nous évoque bien cet instrument comme qualifiant ce qui est armé (dans le cadre de l'armature en lettres, cette dernière est armée dans le même sens que le béton assurant l'ossature des édifices). D'autre part, parce qu'avec le Dieu du Tonnerre, à nouveau le Marteau évoque le fracas aux oreilles. Avec le tonnerre comme"air qui tonne"et son d'origine supérieur, on retrouve le sens de l'ouïe comme primordial dans la symbolique du marteau associé à un nom propre.
Par ailleurs, marteau et enclume, nous évoquent le travail du forgeron et donc le travail des métaux. Autrement dit, ces outils nous suggèrent le travail alchimique. Or, au delà de l'apport quant à la trame en lettres, Paul Marteau a également opéré des rectifications dans les dessins.
Cependant celles-ci ont essentiellement porté sur les couleurs, réduisant en très grande partie l'utilisation des tons or et argent, présents en grandes surfaces dans la version de Conver. Ces deux couleurs forment justement, dans le langage des blasons (qui nous le savons avec les boucliers du couple Impériale nous apprend beaucoup sur la langue des oiseaux), le groupe des métaux (par opposition aux émaux).
Le travail de Marteau se montre de plus en plus alchimique en tant que réel travail sur les métaux ! L'empreinte de Paul Marteau rattache alors visiblement le jeu à la tradition alchimique, désignant ainsi le Tarot comme un support pour perpétuer le Savoir. Pour les alchimistes, les initiés à Nicolas Flamel, Paul Marteau devient tout aussi parlant que Nicolas Conver.
Sans compter que forger, travail de mise en forme du métal, évoque directement l'idée de former. Paul Marteau ne se cache alors plus comme Maître dans l'initiation. Il devient celui qui forme, et nous connaissons son lieu d'enseignement, c'est l'école du Savoir, celle où s'initie le grimaud qui fait éditer, qui fait"étudier". Le petit écolier sera ainsi formé par le Marteau, et il en est bien ainsi dans le"ça voir"puisque pour s'élever l'ignorant doit déceler le"se crée"dans " les desseins ", en s'élevant au delà de l'apparence immédiate " en lettres ", dans un son fracassé digne du " tonne air ".
Rappelons aussi que les premières œuvres du forgeron étaient essentiellement des armes (où l'on retrouve ce qui permet d'être armé), des épées et des sabres, autrement dit des lames. Mettre en forme des lames par le travail du marteau, voilà qui s'accorde tout à fait avec le dessin des lames par Paul Marteau ! Ce dernier semble vraiment avoir sa réelle place dans l'entendement de l'œuvre.
D'ailleurs pour que les lames (épées et sabres) soient entièrement formées, l'enclume est indispensable ! Avec l'en plume qui se cache derrière le fracas de la forge, on se rend compte à quel point il faut être à l'écoute pour déceler les véritables formes dessinées par le Marteau.
En d'autres termes la lame ne montre son réel aspect que par un travail sur l'en plume, sur l'écoute des bruits dans l'élaboration de la lame !. Les coups du marteau qui sculptent la matière, c'est, en ce qui nous concerne, "les dessins selon les ordres", les mots qui prennent formes à partir des images.
Enfin, signalons d'ores et déjà, pour conclure sur les formes du métal, qu'une anagramme de"métal"est"le Mat". Or, nous avons justement un arcane qui porte ce nom, et l'étude du Tarot va nous montrer à quel point cette lame, pas encore entièrement formée puisqu'il lui manque le nombre (la case du haut qui est vide), rentre en compte dans la formation du Tarologue.
Pour finir sur le marteau, on s'attachera à un dernier sens du langage franc pour bien percevoir les mécanismes en place dans le Tarot de Marseille. Défini également comme"Heurtoir fixé au vantail d'une porte", on comprend, on entend, à travers celui-ci, que la prise en main du jeu de Tarot permet d'ouvrir des portes : celle condamnée, visible dans le gibet du Pendu, ou celles à connaître par " l'eau culte " pour voir certains"pas sages"(la Papesse, le Pape, l'Hermite).