Avec ce troisième et dernier objet nommé dans le Tarot, nous finissons le chemin entamé par Le Chariot (VII) et La Maison Diev (XVI), une autre forme du 7 (16 = 1+6). Pilote incarné au départ, mobile et puissant au point d'avoir un bras ballant, l'humain est cette fois en bien plus mauvaise posture. D'autant plus qu'avec cette tour de chair appelée Maison Diev, c'est le temple du corps qui est évoqué et ce dernier semble bien subir une modification finale en l'être !
En effet, nous retrouvons un procédé connu du Tarot, un système mis en place par l'Amovrevx ("le 6 thème", l'arcane du 6), arcane complémentaire de la Maison Diev : la transfiguration en lettres (le V remplaçant le U). Par l'écriture en "la Maison Diev" le Tarot nous signifie visiblement une fin "en le V" et enlevée. Plus précisément, puisque c'est dans le mot Dieu que la fin est enlevée, il nous faut reconnaître l'allusion à un "Dieu sans fin", un Dieu dans l'infini. En face, puisque c'est le U qui est substitué, nous comprendrons aisément, vue sa place en vingt et unième position dans l'alphabet que c'est de "lettre du Monde (XXI)" dont il s'agit.
Ajoutons qu'avec cette intervention du nombre (V, compris comme un chiffre romain) en lettres, la Maison Diev se lit facilement en "la maison vide" ! L'énergie quittant le corps, la désincarnation, comme discours initiatique de la lame devient alors évident. D'ailleurs, sur la route du Tarot, si depuis Le Pendu il n'y a déjà plus d'humain "en lettres" (dans le nom des arcanes), il n'y aura désormais plus d'objet non plus. C'est la fin de l'objet humain, image véhiculée par le Chariot et la Maison Diev, début et fin des objets dans le Tarot majeur.